Contraintes réglementaires, attentes des consommateurs et engagement citoyen des entreprises… les études sur les sujets RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) se multiplient ces dernières années. Une lame de fond que nous accompagnons pour proposer à nos clients les bonnes recommandations.
Les challenges du cadre réglementaire
La vague de la RSE ne peut plus être considérée comme une mode. Depuis le Grenelle de l’Environnement en 2007, une prise de conscience générale a donné lieu à de nouvelles lois et directives, à l’échelle française ou européenne. Et le mouvement s’est accéléré lors de la crise sanitaire, avec la nécessité de changer de modèle économique. A la suite des nouvelles lois contre les discriminations, sur l’emploi des personnes handicapées, l’égalité hommes-femmes dans les entreprises… la loi Agec (Anti-gaspillage et pour une économie circulaire) est venue imposer depuis 2020 de nouvelles contraintes sur le réemploi, la transparence, la traçabilité, l’obsolescence programmée…
Côté Europe, les directives NFRD1 et désormais CSRD2 imposent le même niveau de rigueur dans les critères extra-financiers (ESG3) que dans les critères financiers. Dans le cadre de la « finance verte », les entreprises sont de plus en plus évaluées à l’aune de ces critères, qui conditionnent désormais l’obtention de financements… et bientôt des sanctions business.
S’ajoutent à cela les démarches des entreprises qui souhaitent rendre leurs activités plus responsables et plus durables, sous l’effet d’une prise de conscience mais également d’une forte demande des consommateurs.
Toutes ces démarches de progrès ont besoin d’être évaluées.
Les demandes de nos clients
« Nos clients ont besoin d’outils de mesure, car ils ont des preuves à fournir à leurs parties prenantes et des engagements à tenir envers leurs clients et consommateurs », constate Diane Hion, Directrice Conseil Pôle Services, Industrie et Grande Consommation chez Audirep. Certains avaient engagé des études sur ces thèmes depuis longtemps, comme les acteurs de l’énergie pour mesurer la maturité du marché face aux énergies dites vertes. La demande provient également des organismes certificateurs, qui doivent évaluer les nouvelles normes et leur application. C’est ainsi que nous avons mené une étude sur les achats responsables et la norme ISO 20400 pour l’AFNOR (lire le témoignage client). Nous testons également les nouvelles offres plus responsables qui fleurissent dans les entreprises au travers d’études portant sur les attentes clients, le potentiel des marchés, l’impact sur l’image des marques…
Par ailleurs, la RSE apparaît de plus en plus sous forme de questions dédiées dans des études plus larges. « Les clients ne viennent pas forcément pour cela, mais ils veulent aborder cette dimension » précise Diane Hion. Ainsi, nous avons récemment exploré la dimension éco-responsable de produits sur une page dédiée d'un catalogue, dans l’univers de la maison/décoration, au sein d’une enquête visant plus globalement à étudier la politique d'action commerciale de notre client. Certains de nos clients industriels nous confient également la mission d'évaluer l'impact de changement de packagings (plus vertueux), ou de mentions de claims spécifiques (AB, PEFC…).
Quels nouveaux enjeux pour les instituts d’études ?
Accompagner cette tendance et ces nouvelles études demande à nos équipes une grande part de curiosité : suivi de l’actualité et des préoccupations du moment, benchmark, immersion dans ces enjeux. En tant qu’entreprise citoyenne nous-mêmes (voir encadré), la RSE est un sujet que nous avons continuellement en tête aujourd’hui et que nous prenons sérieusement en considération. Nos clients du secteur de l’économie sociale et solidaire nous y aident.
Du côté des personnes que nous interrogeons, l’intérêt évolue lentement mais il est réel depuis déjà plusieurs années. La sensibilité aux sujets environnementaux et sociétaux des consommateurs les pousse à répondre plus facilement à ces questions. Mais si l’attraction pour les produits plus durables et l’intérêt porté à la responsabilité sociétale des entreprises sont certains, beaucoup se méfient de ces arguments, entre greenwashing ou prétexte pour augmenter la marge du fabricant. Les sujets de RSE sont ainsi très délicats à appréhender. Chacun ayant les moyens de s’informer et vérifier, « il ne faut pas en faire trop, conseille Diane Hion, mais rester honnête et en accord avec les actes, sous peine de se faire rattraper par ses consommateurs ! »
1 Non Financial Reporting Directive
2 Corporate Sustainability Reporting Directive
3 Environnement, Social et Gouvernance
Et chez Audirep ?
Nous sommes nous-mêmes attendus par nos clients sur nos engagements en termes de développement durable, rassemblés dans notre Charte RSE. Nous l’avons soumise à la plate-forme ECOVADIS qui évalue les politiques RSE des entreprises et lui a attribué la médaille d’argent : un score de 58/100 qui la classe au-dessus de 78 % des entreprises évaluées.
Audirep respecte bien entendu toutes les règles de déontologie, d’éthique, des relations d’honnêteté et de loyauté avec ses parties prenantes, et a mis en place de nombreuses actions pour réduire son empreinte environnementale. Nous appliquons les mêmes exigences à tous nos fournisseurs et sous-traitants.
Un effort tout particulier porte sur l’axe social et sociétal. Quelques exemples :
« Audirep veut aller plus loin. En 2023, nous mènerons des ateliers avec tous les collaborateurs pour définir de nouvelles actions » annonce Laurence Hua, Directrice générale adjointe d’Audirep.